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Quel est ce monde que chercheurs et agro-industries nous préparent ?



Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, ce monde où, sous couvert de meilleure santé ou de sauvegarde de la planète, on veut nous faire manger des succédanés de produits produits en laboratoires ne me fait vraiment, mais alors vraiment pas envie.


Le lait provient d'un mammifère, pas de micro-organismes cultivés en laboratoire. point barre! !! J'ose espérer que la loi protégera les consommateurs et que l'information sur les emballages explicitera clairement que ces produits ne contiennent pas de lait.


Chacun est libre de ces choix. Et je les respecte. Par contre, quand on fait un choix, la règle c'est que l'on doit en assumer les conséquences. Si on estime qu'un régime végétalien est le mieux pour sa santé et pour la planète, alors on oublie les produits laitiers et on apprend à faire des yaourts ou des crèmes glacées avec des laits végétaux comme le lait de soja, d'amande, de coco, d'avoine, ..... Par contre si on veut continuer à savourer les glaces ou du fromage blanc alors on assume le fait que le lait provient d'une vache, d'une brebis ou d'une chèvre et que, oui, il faudra bien qu'elle ait un petit pour donner du lait.


Et puis, tous ces succédanés de viande ou de produits laitiers sont bien souvent des produits hyper transformés qui sont loin d'être si bons pour la santé.

Enfin, je sais bien qu'il est très tendance d'être contre l'élevage, surtout au sein des quartiers urbains branchés, mais est-il vraiment souhaitable d'envisager un monde sans élevage ? OK, l'élevage industriel est une ineptie dans laquelle des agriculteurs ont été entraînés bien malgré eux et oui, il est urgent que les professionnels remettent en cause ce modèle qui maltraite les animaux et la planète pour, en plus, produire de la viande ou du lait de piètre qualité sans offrir un niveau de vie décent aux agriculteurs. Mais un petit élevage en plein air et nourri avec les (sous-)produits de la ferme, associé à de la polyculture a toute sa place dans l'agriculture d'aujourd'hui, comme il l'avait autrefois. Non seulement c'est souvent le moyen de mettre en valeur des terrains qui ne sont pas adaptés à la culture mais c'est quand même la méthode la plus facile de produire la matière organique nécessaire au maintien de la fertilité des sols. Pas simple de produire les volumes de compost 100% végétal nécessaire à la fertilisation d'un hectare de blé. Et encore moins de concevoir des cultures agroforestiers pour des productions de céréales, de betterave, de tournesol, de colza ou de protéagineux si chers aux végétariens.

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